Le mercredi 12 septembre 2018, la cellule antidrogue de la gendarmerie a, au cours de ses patrouilles, appréhendé, à Hiré, Zoro Kéna Gaston Benni, 24 ans, gérant d'hôtel dans ladite localité. Il avait sur lui de la drogue.
Traduit plus tard devant le tribunal, à Divo, l'homme se dépeint plutôt comme un individu désormais propre. A l'en croire, il consommait effectivement la drogue. Mais en mars 2018, soit des mois plutôt, il a dû arrêter de consommer la drogue, lorsqu'il est déclaré séropositif, au Vih-Sida. Il soutient que la maladie qui le rongeait, ne s’accommodant pas de psychotropes.
Et sur l'affaire pour laquelle il se tient devant le tribunal, pour Zoro Kéna, elle n'aurait même pas dû exister. Car, à l'en croire, lorsque les gendarmes débarquent à son domicile, ils ne découvrent dans la perquisition de toutes les pièces de son logis, que des sachets de médicaments. Et rien d'autre.
Et il ajoute qu'il est d'autant plus étonné que c'est plutôt un jeune homme, qui est appréhendé dans un maquis, avec de la drogue dans un sachet. En clair, il est totalement surpris de se voir traduit devant les tribunaux, alors qu'il n'a plus aucun lien avec la drogue.
Mais pour la justice, c'est tout simplement de la diversion qu'il est en train de servir à la barre pour se disculper. Mais ça ne marche pas. Car, selon la procureure, Zoro Kéna Gaston Benni, très bien connu dans le milieu de la drogue, à Hiré, a bel et bien été pris par les gendarmes, avec en sa possession des boulettes de cannabis. En conséquence, elle demande au tribunal de le reconnaître coupable de consommation de drogue. Et non coupable pour la vente de stupéfiants.
Au final, le gérant d'hôtel se voit retirer sa liberté d'aller et de venir, pour une période de 12 mois. Et ce temps, il devra le passer de façon ferme au mitard. Il s'en tire également avec une amende de 300 mille F Cfa. Lui qui est convaincu de détention illicite de cannabis, en vue de son usage personnel.
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